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Tresse

Lierre, oléastre épineux, micocoulier, arbousier, troène luisant, platane, 250x150x80cm, 2021.

Vannerie sauvage réalisée avec des végétaux trouvés dans l’enceinte du centre hospitalier psychiatrique Montperrin, pendant la résidence au 3bisF, Aix-en-Provence, France.

Lierre, oléastre épineux, micocoulier, arbousier, troène luisant, platane, 250x150x80cm, 2021.

    Tout au long de ma résidence de recherche de six mois au 3bisF à Aix-en-Provence, j’ai œuvré à cette vannerie. Ce savoir-faire artisanal et ancestral a comme un pouvoir magnétique. Me voir travailler dans le jardin attirait les patients de l’hôpital, suscitait la curiosité, et l’échange. Chacun voulait m’aider à récolter, à effeuiller, à écorcer. La pratique manuelle du tressage de végétaux devient source de lien, révèle ses vertus thérapeutiques. 

 

A cette échelle, la vannerie c’est tout un ensemble de sensations. On entre en intimité avec le végétal, avec sa croissance, sa vie, sa temporalité particulière. On pressent sa souplesse, sa force, ce qu’il est capable de faire. Cela induit un état méditatif. Guidé par les mains, l’esprit vagabonde, s’extrait des pensées quotidiennes, relie des zones de conscience d’habitude éloignées 

 

Chaque geste et cet état de conscience particulier sont inscrit dans le mouvement hypnotique de cette architecture enveloppante. Elle a une existence autonome comme sculpture. Elle prendra également vie comme élément de scénographie pour des dîners TransitionFOOD, ou en s’assoupissant avec  un livre en son sein. D’autres éléments architecturaux en vannerie viendront l’accompagner, donnant lieu à des ateliers-performance, et une transmission de cette technique intuitive.

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